mardi 13 décembre 2016

[Chronique] Need

Need
Joëlle Charbonneau

Partenariat Hachette Canada
Éditions Milan
316 pages

[Quatrième de couverture] Les adolescents du lycée de Nottawa se réunissent tous sur NEED, un nouveau réseau social qui leur promet de répondre à leurs besoins sous couvert d'un total anonymat, quels que soient ces besoins... Et quelles qu'en soient les conséquences. Car, c'est bien connu, on n'a rien sans rien. Et si au départ la contrepartie semble dérisoire, il y a bientôt des morts dans la petite communauté...
 
«Désir: Envie de posséder un objet ou de réaliser un rêve.
Besoin: Nécessité de détenir quelque chose ou d'accomplir un acte essentiel à votre vie.»

[Ma chronique] Need est d’abord et avant tout un thriller psychologique «Young Adult» écrit par l’auteure de la série L’Élite (que j’ai adoré soit dit en passant). J’ai eu crainte, en lisant le résumé, qu’il y ait trop de ressemblances avec Addict de Jeanne Ryan, mais heureusement, c’est différent et même mieux (à mon avis).
 
Joëlle Charbonneau nous entraîne dans la vie des étudiants du lycée de Nottawa où on y découvre des adolescents plus ou moins tourmentés. Dès le début, plusieurs personnages nous sont présentés, et j’ai eu peur de perdre le fil parmi cette abondance, mais comme ils ont tous une personnalité bien définie, c’est assez facile de les différencier.
 
L’histoire est saccadée ; les chapitres alternent entre l’héroïne et les autres personnages et chacun d'eux a son rôle à jouer dans le déroulement de l’histoire.
 
Le personnage principal est Kaylee, une jeune fille pour qui la vie a basculé le jour où son frère est tombé malade. Depuis, elle tente le tout pour tout pour le sauver, au risque de passer pour une menteuse et une folle. Le seul qui la prend au sérieux envers et contre tous est son meilleur ami Nate. Il la soutient et l’aide dans ses démarches pour trouver un donneur pour son frère. C’est d’ailleurs Nate qui lui fait découvrir Need, le nouveau réseau social pour les étudiants du lycée de Nottawa.
 
On se doute bien que ce fameux réseau est tout sauf inoffensif. Plus ça va, et plus les missions sont périlleuses, parfois même illégales, et vers le milieu du roman, les événements s’enchaînent à une vitesse folle. L’histoire n’en est que plus captivante.
 
J’ai beaucoup aimé ce «one-shot», qui porte à réfléchir aux dangers des réseaux sociaux, mais surtout, sur la notion de besoins/désirs.
 
Je remercie Hachette Canada pour cette lecture!
 
http://hachette.qc.ca/
 
 
 

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